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Famine.
par Sinead O'Connor (1994).
Ben oui, encore, mais je vous avais dit de vous méfier que j'en avais des tas d'albums d'elle !
Là c'est extrait de l'album Universal mother.
La dernière fois, je vous montrais un morceau limite hard-rock d'elle, là ce serait plutôt du rap ou du slam, va savoir c'est pas loin l'un de l'autre. Enfin plutôt rap à cause des samples d'Eleanor Rigby (Beatles) qui s'intersticent ! (Comment ça c'est pas français... et alors, je néologise si je veux).
De toutes façons m'en moque, c'est admirable, même que cette fois je vous mets les paroles, trop importantes pour être négligées (c'est sur YouTube) :OK, I want to talk about Ireland
Specifically I want to talk about the "famine"
About the fact that there never really was one
There was no "famine"
See Irish people were only allowed to eat potatoes
All of the other food
Meat fish vegetables
Were shipped out of the country under armed guard
To England while the Irish people starved
And then on the middle of all this
They gave us money not to teach our children Irish
And so we lost our history
And this is what I think is still hurting meSee we're like a child that's been battered
Has to drive itself out of its head because it's frightened
Still feels all the painful feelings
But they lose contact with the memoryAnd this leads to massive self-destruction
alcoholism, drug addiction
All desperate attempts at running
And in its worst form
Becomes actual killingAnd if there ever is gonna be healing
There has to be remembering
And then grieving
So that there then can be forgiving
There has to be knowledge and understandingAll the lonely people
where do they all come from
All the lonely people
where do they all belongAn American army regulation
Says you mustn't kill more than 10% of a nation
'Cos to do so causes permanent "psychological damage"
It's not permanent but they didn't know that
Anyway during the supposed "famine"
We lost a lot more than 10% of our nation
Through deaths on land or on ships of emigration
But what finally broke us was not starvation
but it's use in the controlling of our education
School go on about "Black 47"
On and on about "The terrible famine"
But what they don't say is in truth
There really never was oneAll the lonely people
Where do they all come from
All the lonely people
where do they all belongSo let's take a look shall we
The highest statistics of child abuse in the EEC
And we say we're a Christian country
But we've lost contact with our history
See we used to worship God as a mother
We're sufferin from post traumatic stress disorder
Look at all our old men in the pubs
Look at all our young people on drugs
We used to worship God as a mother
Now look at what we're doing to each other
We've even made killers of ourselves
The most child-like trusting people in the Universe
And this is what's wrong with us
Our history books the parent figures lied to usI see the Irish
As a race like a child
That got itself bashed in the faceAnd if there ever is gonna be healing
There has to be remembering
And then grieving
So that there then can be forgiving
There has to be knowledge and understandingAll the lonely people
Forgiveness. (repeat)
Where do they all come from
All the lonely people
Where do they all belong.Pour faire plaisir à Pyrausta, j'ai tenté une traduction. C'est ICI .
Tags : sinead o'connor
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Commentaires
Une fois de plus, aucune envie de traduire ! C'est plus chouette en anglais.
Demande à Lulette, ça la détendra de ses élèves...
Ceci étant dit, j'ai piqué les "lyrics" sur un site internet et j'ai été obligé de corriger des fautes d'orthographe !
Mais rien ne dit qu'il ne m'en a pas échappées. Alors si vous en voyez, dites le moi !ça m'agace chez toi,ça!! Tu mets des paroles importantes selon toi mais tu ne veux pas traduire ! Tout le monde n'a pas l'anglais courant dans son bagage!
En ce qui me concerne je ferai l'effort de la traduction plus tard.ça ne coule pas de source, et oui, je ne suis pas prof, pas de diplome.
Y'a là un mélange de flemme et de hantise.
Bon, flemme on me connait assez pour comprendre.
Hantise : je trouve extrêmement difficile de "rendre" (pas traduire) un texte anglais (langue que j'idolâtre à peu près autant que le français) en français.
Pour ça que je voudrais que Lulette collabore...
(Mais bon, elle, elle a ses pupils au quotidien qui lui bouffent la peau ! Donc, je lui pardonne.)
Vais voir si je peux essayer de traduire (sans garantie).
Bon c'est fait, ce qui au passage m'a permis de découvrir plusieurs autres fautes d'orthographes d'ailleurs (confondre it's avec its par exemple).
Bonjour Leoned, moi aussi j'idolatre l'anglais mais aussi l'Irlande. Quant à Sinead, je ne l'idolatre pas mais je l'aime bien quand même. Moi non plus je n'aime pas les traductions, un exercice auquel j'étais vraiment nul en fac même après un an dans un bain anglophone. Néanmoins, le mieux à faire pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais et d'expliquer le thème de la chanson d'autant plus que là, le sujet abordé est vraiment interessant. Par contre, j'ai reçu un choc quand j'ai entendu cette chanson pour la première fois car la musique je la trouve vraiment mauvaise et je pense que (tout du moins en France) le slam et le rap sont imposés par les snobs pour saper les cultures musicales locales ou non... Belle journée et à bientôt
Je vais aller lire ta traduction..ça t'a fait un super exercice, grâce à moi!! Mais je n'avais rien demandé...Merci M'sieur!
Je ne connaissais pas ce titr de Sinead jusqu'à ce que tu me demandes de jeter un oeil au texte, que j'ai trouvé splendide! Quelle déception en écouant aujourd'hui ... je me demandais justement comment elle avait rendu ces mots, cette longue histoire musicalement - je n'avais pas pensé au slam/rap,et ça ne passe pas (non que je déteste ces genres, j'aime vraiment Grand Corps Malade et quelques rappeurs ici et là).
J'envisageais de l'utiliser en classe, en commençant par le canal "émotionnel" (la musique) mais je crains qu'en plus, ça ne sonne daté aux oreilles de mes petits ... Faudra que je trouve une autre approche.
Suis pas d'accord avec toi Lulette.
Je trouve au contraire que la forme slam/rap convient très bien au texte et à son contenu.
Et en plus je trouve que la référence au Eleanor Rigby des Beatles est bienvenue dans le contexte. (Même si je n'aime pas ma traduction de "lonely peoples" ! :-) , mais j'y travaille !)Avant d'abandonner du côté des élèves, fais un test : tu risques d'être surprise.
Je précise pourquoi la forme rap/slam me convient fortement.
Nous sommes face à un texte éminement politique (et économique). Voir le problème des "enclosures" ou des "Highland clearances" à titre de réréférence.
Et là je ne parle que du Royaume-"Uni". Parce que l'équivalent s'est produit ailleurs (voir les Cahiers de doléances qui précèdent les Etats généraux de 1789 en France et le problème des "communaux")Je répète ce texte est éminement politique, et la forme rap/slam y est parfaitement appropriée.
Je vais même aller plus loin, c'est un des rap ou slam, peu importe, qui porte le genre à son sommet."Mélodiser" ça aurait été une erreur.
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Bonjour léoned,
Joli clip, jolie mélodie, je découvre, mais comme je ne connais pas un mot d'anglais, je ne sais pas ce qu'elle raconte (lol)
suite à ton message sur le forum, oui, Helma est en plein age critique, et je m'accroche....
Bonne soirée