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Ich bin der Welt abhanden gekommen.
Je vous avais prévenu que je vous reparlerai de Gustav Mahler et c'est pas fini.
Cette fois il ne s'agit pas d'une symphonie mais d'un lied, mais un lied vu à la Mahler : il y a tout un orchestre derrière pas un petit piano isolé.
Ce lied est le cinquième des Rückert-Lieder, c'est à dire composés sur des textes du poète allemand Friedrich Rückert (1788-1866). Ce poète lui a d'ailleurs inspiré d'autres lieder dont certains des Kindertotenlieder (Chants pour un enfant mort, gai, gai, marions-nous !). Il a d'ailleurs aussi inspiré d'autres compositeurs comme Schubert ou Schumann.
Comme je suis généreux je vous en ai mis deux versions.
La première est chantée par Dietrich Fischer Dieskau avec le Philharmonique de Berlin conduit par Karl Bohm.
C'est une fausse vidéo : une image fixe d'un tableau du Caravage.La seconde est chantée par Jessye Norman avec le Philharmonique de New-York conduit par Zubin Mehta.
Première surprise : donc une soprano après un baryton.
Deuxième surprise : la seconde version est beaucoup plus lente que la première.C'est pour ses différences que je vous ai mis deux versions.
Si vous voulez comprendre les paroles, allez ici, vous y trouverez les textes originaux et des traductions en français de plusieurs lieder de Mahler. Celui-ci est le deuxième de la page.
(Remarque : je dis "des" traductions, on peut en préférer d'autres).
Tags : Gustav Mahler, Friedrich Rückert, Jessye Norman, Caravage, Karl Bohm, Zubin Mehta, Dietrich Fischer Dieskau
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Commentaires
je l'écoute souvent car ma culture musicale est assez vaste et ma mère écoutant beaucoup de classique j'ai baigné dedans petite et ai aimé, bises
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Voici la version de Katleen Ferrier la : son timbre trés sombre et Bruno Walter.
Et celle de Brigitte Fasbaender, ici.
Il y a écrit, trés lent et retenu en tete de la partition, c'est le lied de cloture du cycle mais bon pourquoi en faire la lente et belle fermeture d'un tombeau ! ces interptrétations nous le font sentir plein de nostalgie, de regrets, alors que le texte indique que ce poéte est heureux de se retrancher du monde. On se pame devant tant de beauté languide, les voix tiennent techniquement, mais on risque de perdre le fil de la mélodie.
Je vais comparer avec des versions récentes.