• de Stanley Kubrick.

    Comme pour tous les films de ce réalisateur, je pourrais vous passer la bande originale en entier. Kubrick travaillait la chose à fond. Par exemple, depuis 1968, je ne peux plus entendre Le beau Danube bleu sans penser à « 2001, odyssée de l'espace », idem d'ailleurs pour Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss. Mais ce n'est pas ça que j'ai choisi.

    Je vous ai choisi une scène de Barry Lyndon où la musique est l'andante du trio pour piano en mi bémol de Franz Schubert (ce qui est un parfait anachronisme, Schubert a écrit au XIXe siècle et le film se passe au XVIIIe, mais tout le monde s'en moque).

    Pourquoi cette scène (en plus de la beauté de la musique) ? Parce que je vous ai dit une fois que la musique était un art compliqué, mais c'est vrai de tous les arts ! Y compris le cinéma (en tout cas dans les mains d'un artiste comme Kubrick). Je vous demande regarder attentivement la fin de la séquence. Ryan O'Neal s'approche à pas mesurés de Marisa Berenson qui fait comme si de rien n'était. Pour finir elle se retourne vers lui. Observez alors le plumet de son chapeau : le voilà qui s'agite, seul signe de l'émoi qu'elle éprouve !
    Et ne venez pas me dire que ce n'est pas fait exprès, ce serait faire injure à Stanley Kubrick !

     

    (PS : Je m'excuse de la médiocrité de la vidéo, mais je n'ai pas trouvé mieux. Donc, achetez d'urgence le DVD !)

     


    (YouTube)

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique