• Il y a quelques mois de ça, peut-être même plus d’un an, j’avais fait, je ne sais plus où, une allusion obscure à cette histoire. (Il me semble que c’était chez Bicar de Siècle, mais je n’en suis pas sûr).
    À l’époque, je croyais que tout le monde connaissait l’histoire. Il n’en était rien. On me demanda avec insistance de préciser.


    Hélas ! Je voulais avant vérifier mes références, or impossible de remettre la main sur le bouquin où je l’avais lue.
    J’ai alors demandé à mes « emprunteurs » de bouquins habituels s’il était chez eux. La réponse fut : non.


    Mais ! Mais, Mardi soir dernier je suis passé chez ma fille pour y récupérer certains ouvrages (livres, CD, DVD, etc.) et, ô miracle, sur quoi je tombe ? Sur ledit bouquin (saleté de gamine).
    Je peux donc désormais, et enfin, vous racontez l’histoire :


    Elle n’est pas de moi, elle est parait-il d’Hérodote, ce qui ne nous rajeunit pas.


    C’est l’histoire d’un voleur, d’un roi et d’un cheval.
    Mais d’un voleur multirécidiviste, à tel point que la seule peine qu’on pouvait lui appliquer désormais était la mort.
    Mais d’un roi amoureux de son cheval.
    Mais d’un cheval magnifique.


    Avant son exécution, le voleur fit un marché avec le roi :
    « En une année, il apprendrait au cheval favori du roi à chanter des hymnes. ».
    Le roi suspendit la sentence.


    Les autres prisonniers regardaient le voleur essayer d’apprendre au cheval à chanter. Et tous riaient : « Tu n’y arriveras pas, lui disaient-ils. Personne ne le peut ».


    Mais le voleur répliquait :
    « J’ai une année. Qui sait ce qui peut arriver pendant cette période ?
    Le roi pourrait mourir.
    Le cheval pourrait mourir.
    Je pourrais mourir.
    Et, peut-être, que le cheval apprendra à chanter. »


    Voilà, pour moi cette dernière phrase c’est l’Homme : « Peut-être que… ».

     

     


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