• Una furtiva lagrima.

    Aria de Nemorino dans L'elisir d'amore (1832) de Gaetano Donizetti.

    Un « tube » de l'opéra, je croyais même vous en avoir déjà parlé et puis non.

    Ceci n'est pas un comparatif, du moins au plan vocal, car on peut juste souligner les progrès dans les techniques d'enregistrement. Surtout quand on écoute la dernière "vidéo", celle de Enrico Caruso.

    C'est à l'occasion de cette dernière que j'ai décidé d'écrire cet article. Me restait à trouver une version plus récente. Vaste souci : ce n'est pas ce qui manque, et de qualité. Finalement j'en ai choisi deux au lieu d'une, la première par Juan Diego Florez (enregistrée le 14 Mai 2005 au Théâtre Cuyas à Las Palmas), la seconde par Ramon Vargas (2006 sous la direction de Placido Domingo).

    Cette dernière est sous-titrée en anglais, ça en aidera certains. Les trois sont sur YouTube.

     

     


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  • Commentaires

    1
    Dimanche 3 Mars 2013 à 17:01

    Si, on peut faire le comparatif technique vocale .Ecoute les 1eres notes de Ramon Vargas et celles de Juan  Diego Flores ..Y a pas photos! Et ça se poursuit tout le long.Ramon peut attaquer extremement piano , chaque début de phrase est comme une caresse. Juan Diego Flores ,c'est un coup de poing.Le legato n'est pas soutenu de la même manière. Ramon , c'est du velours.Et la fin!! Ecoute! Rien à voir. Il faut quand même etre en adéquation avec les paroles...

    Juan Diego Flores fait des "degueulendo" ou bien prend ses notes par dessous..Jamais, rarement, il est pile poil. A 2 mns 08 écoute les.Juan Diego omet les petits ornements ce que ne fait évidemment pas Ramon Vargas.C'est du Bel Canto et au nom de cela, les ornements sont importants.

    Caruso.Oui, l'enregistrement doit altérer la beauté du timbre mais quelle leçon de chant.Tout y est! Les ornements, les pianissimi, les degueulendo ( mais ceux ci maitrisés), le souffle, super important car sans lui on ne peut pas se permettre grand chose, les consonnes qui percutent...Ecoute son M'ama à partir d'1 mn 49 , le crescendo et son M' qui claque et donne du relief au mot important tout de même.

    Je sais , je sais, je suis intenable! Je m'arrête...

    Vive l'opéra et le live! 

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