• Les deux vidéos que je vous propose aujourd'hui contiennent des scènes extrêmement violentes qui ne conviendront pas aux gens sensibles,
    je les prie donc instamment de ne pas regarder cette page.

     

    Il s'agit dans les deux cas d'une dénonciation de la violence et de l'exclusion, mais en montrant l'une et l'autre.

    Si je vous en parle c'est que la deuxième (celle d'Indochine) est l'objet d'une forte polémique depuis ces derniers jours, polémique qui monte jusqu'au CSA qui envisage de l'interdire au moins de 16 ans, voire au moins de 18 ans (ce qui serait inédit), interdisant ainsi aux chaînes de la diffuser avant pas d'heure.

    Même sur internet elle est régulièrement censurée (sous prétexte de droits d'auteur bien entendu), comme le fut d'ailleurs le premier lors de sa sortie voir ici. Pas sûr d'ailleurs que celle que je vous propose dure longtemps. Si elle disparaît alertez moi, j'ai une solution de rechange.

    D'abord par le groupe M.I.A. Born free :

      

    Puis par le groupe Indochine, College boy :

     

    Quelques remarques supplémentaires :

    Clairement la première vidéo, Born free, fait référence aux rafles nazies : après tout si on liquide les juifs, les noirs, les homosexuels, etc.  pourquoi pas les roux ?
    Je vous prie de remarquer néanmoins l'absence totale de réaction de la population : les rues sont vides !
    À part quelques voisins (non roux) éplorés d'avoir été dérangés pour rien, seuls trois malheureux 'activistes' (roux eux) balancent de vagues cailloux inefficaces sur le convoi.
    Remarquez aussi la présence parmi les militaires d'au moins un 'asiatique' et d'un 'noir' : tout le monde est d'accord.

    La deuxième, College boy, montre en plus l'aveuglement plus ou moins volontaire des "spectateurs" : les gamins les yeux bandés dont certains pourtant filment la scène avec leur portable et dont d'autres continuent à jouer comme si de rien n'était et dont un seul semble ému sans pour autant arrêter de s'aveugler.
    Même les "flics" qui sont censés intervenir à la fin ont les yeux bandés et d'ailleurs s'en prennent à la victime, pas aux tortionnaires.
    D'ailleurs ces derniers sont les seuls à avoir les yeux grand ouverts et le regard goguenard.

    Si vous voulez de plus amples renseignements voir ici un article de Libé où le réalisateur du clip s'explique, et une interview de Françoise Laborde (du C.S.A.) que je dois avouer à avoir eu du mal à écouter jusqu'au bout tant elle enfile un chapelet de niaiseries bien-pensantes.

     

     


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