Procol Harum.

J'ai dit que j'allais (histoire de changer) commencer une série sur le  slow . Nous y voilà. Et je commence par un standard. Et ne venez pas me dire, sauf si vous êtes un gamin(e) impubère, que vous n'avez pas au moins dragué une fois sur cet air ! (Et par gamin impubère, j'entends les moins de 30 ans, les malheureux !).

Le slow (pas nécessairement, mais souvent) d'été avait deux fonctions : la drague simplifiée et à la portée du pire acnéeux (ou -euse) existant (de près on ne se voit pas, mieux : il fait sombre dans la boîte) et la danse à la portée du premier venu : suffit de bouger légèrement à peu près en rythme et ça passe.

Et croyez-moi qu'on en a profité ! Moi le premier et je revendique (putains de bons souvenirs, je vous dis pas). Je n'ai appris à danser que bien après mes premiers slows (et frotti-frottas). Mon premier ? Je dois avoir 12 ou 13 ans grand maximum. Peut-être même avant. L'alternative c'était le jerk : prétexte à faire le dingue à mort, j'eus un succès fou (si je retrouve les photos, je vous montrerai).

Donc A whiter shade of pale. Même pas un clip (ça n'existait pas à l'époque) mais un scopitone (pour les ignorants voir Wikipedia). Mai 1967.

Anglais bien sûr. Tout se passe en Angleterre à l'époque, même les US sont à la traîne ! Notez les fringues (pré-hippies) et les décors (bien sages : des églises !!!). Vous dire l'ambiance.

Si vous n'aimez pas, n'en dégoutez pas les autres :

(YouTube)