-
Bronski Beat.
Bon, eh bien je reste dans les années 1980 et dans le monde homosexuel.
Non, non ce n'est pas une manie, c'est juste que ça nous a donné quelques merveilles dont déjà ça :
et puis ça aussi :
Plus tard, Bronski Beat disparait mais Jimmy Sommerville reste avec les Communards et ça par exemple :
Tags : Jimmy Sommerville, The Communards
-
Commentaires
J'adore Jimmy Sommerville.
Mais je 'reproche' aux Communards d'avoir été trop dans la reprise, ce qui n'est pas un mal en soi, mais j'aime quand même mieux les créations.
Et là, "Smalltown Boy" fut pour moi un choc dont je ne suis toujours pas remis.
(Note : Jimmy vit toujours pour ce que j'en sais).
Smalltown boy, à la fois pour le clip (limpide et délicat, poignant) et pour la musique, les paroles, est une pierre blanche et brûlante ... Je suis toujours autant émue en regardant/écoutant
@ Lulette
Même ressenti que toi pour "Smalltown Boy".
Et ce depuis ma toute première écoute il y a 30 ans...
"Smalltown boy" : souvenirs, amertume, larmes aux yeux : du vécu quoi !
La seule chose qui me fasse sourire dans ce clip ce sont les chaussettes blanches qui étaient, à l'époque, considérées comme hautement sexy chez les mecs.
"Tell me why" : fighting for our love, tout est là
J'ai dansé encore, ben oui, je danse même quand je suis triste, je chante aussi quand je suis triste@ Alice
Les chaussettes blanches, j'y ai même pas fait gaffe.
Par contre, ce que j'ai vu, c'est le père :
Le seul geste d' "amour" qu'il arrive à faire à son fils, c'est de lui donner du fric,
L'arrive même pas à lui serrer la main.Ca j'ai pas supporté. Ni à l'époque ni maintenant.
J'ai pas de fils, j'ai une fille : mais je te jure bien que si j'avais été dans ce cas, moi j'aurais étreint mon fils ou ma fille.@ Léo 6
Oui, bien sûr, je te crois, mais malheureusement il y a eu beaucoup de pères (ou de mères, mais moins) comme celui-ci, et il y en a encore ... jeter le gosse dehors, l'envoyer chez un psychiatre pour les faire soigner (car ce n'est qu'en 1990 que l'homosexualité a été retirée de la liste des maladies mentales par l'OMS) d'où des gosses qui ont fini sur le trottoir avec son cortège de drogue et de mort.
@ Alice
Ben oui, mais tu vois ce titre est sorti fin 1984.
Ca faisait des années que je fréquentais au quotidien des homos, mâles et femelles, normalement, sans plus, comme que n'importe qui d'autre.
Même qu'on pouvait en plaisanter entre nous à l'occasion : tiens, un exemple, une collègue prof de math, lesbienne et en couple, qui me faisait remarquer qu'elle regardait les jolies petites fesses des mômes (femelles) qu'elle envoyait au tableau, joliment moulées par leur jeans. Comme moi quoi.
Ca nous empêchait pas de passer des soirées chez elle(s) ou chez moi et mon ex, à partager des repas et des conversations sérieuses (ô combien : sa copine était prof de philo, t'imagines). Ca nous a pas empêchés de travailler tous les deux comme des dingues pour préparer les cours des années suivantes. Et plein d'autres trucs de la vie ordinaire (tiens j'utilise encore des étagères qu'elle m'a fabriquées il y a 30 ans).
Tu vois quoi : normal.Alors quand "Smalltown Boy" est sorti, j'ai eu comme un sentiment de "enfin" ! Et de "c'est pas trop tôt".
Ou de "c'est seulement maintenant ?"
Et puis, là j'ai peur : on retourne en arrière !
@ Léo
Oui, je me souviens que dans la "communauté" il y a eu comme un vent de "sortons des placards grâce à ce mec", et puis bien sûr, le rythme étant là, ça a eut un gros succès en boîte.
J'avais des amis qui le trouvaient sexy, le petit Jimmy
Je sais qu'on retourne en arrière, moi aussi j'ai peur, je pensais les insultes et le gay bashing derrière nous ... ça me rend triste, pas tellement pour moi, je ne pense pas qu'à mon âge me faire traîter de sale gouine aura le même impact que lorsque j'avais 20 ans, mais pour les jeunes qui n'ont pas vraiment appris à vivre caché pour vivire heureux, et c'est atroce !Je ne suis pas certain que l'on fasse marche arrière (mais je ne suis pas certain du contraire non plus !).
Par contre je pense que le fait de mettre ce sujet sur le devant de la scène amène beaucoup de gens "qui n'en pensaient pas moins" à s'exprimer.
Delon qui dit que l'homosexualité est contre nature le pense sans doute depuis toujours.
Je trouve que l'on passe trop vite d'un extrème à l'autre. Etre homo était condamnable avant de devenir une sorte de "plus" dans les milieux artistiques.
Etait-ce nécessaire d'en faire autant ? Je ne le sais pas. En parler trop risque de choquer des gens qui ne sont pas "prêts".
Je m'en fous de savoir qu'Elton ou Truc sont homos ou pas. J'aime leur musique, ou leurs films, ou leur travail d'électricien...
Je ferais volontiers un parallèle avec le matraquage que Arte nous a fait sur la Shoah pendant des années. Je n'en pouvais plus du noir & blanc, des Juifs, de la seconde guerre mondiale pour cause de trop, trop, trop... Et on finit par penser qu'il n'y a que des Juifs descendants de rescapés à la télé, qu'ils sont tous pistonnés et pètés de tunes... C'est infondé, juste une réaction de rejet, et sans doute pas préférable à une indifférence bienveillante.
Je n'ai pas de solution, mais comme vous je n'aime pas ces réactions débiles de Boutin, Delon ou autres.@ Sparfell
Je n'ai pas retrouvé la référence précise, mais Delon devait avoir une petite trentaine et la TV était en noir et blanc,
ci-dessous un extrait d'un interview :"Le journaliste : Le bruit court que vous seriez homosexuel.
Delon : Et alors, si je l'étais ? Ce serait un un crime ?"C'est pas beau de vieillir, certes, mais...
Pas de contradiction avec sa récente déclaration : ce qui est contre nature n'est pas nécessairement jugé "criminel" !
Une remarque quand même :
A l'époque de l'interview, l'homosexualité était un "crime" (pardon ce n'était qu'un "délit" passible donc de la Correctionnelle pas des Assises) en France et, là, Delon dit qu'il n'est pas d'accord.
A notre époque, l'homosexualité n'est plus un crime, ni un délit (1982). Et là, Delon régresse. Triste.
Je précise ce qu'a dit Alice plus haut, ce n'est qu'en 1991 que l'OMS a retiré l'homosexualité de la liste des maladies mentales.
Cela fait donc 22 ans qu'ils n'ont plus droit aux places pour handicapés !!!!
Evidemment, je dis ça car il ne reste que la dérision devant de tels faits.
Excellent moment musical (je suis encore en train d'écouter). Rien à ajouter à vos échanges. Si je suis ici, c'est que j'adhère.
Ajouter un commentaire
Très bons souvenirs, notamment de Communards.